Sommaire du journal N°121 - Avril/Mai 2017

Chers lecteurs,

Alors que la campagne présidentielle polarise tous les esprits et montre une défiance, voire un rejet, vis-à-vis des responsables politiques qui nous gouvernent depuis des décennies, les maires, eux, restent – tous les sondages le montrent – les élus préférés des Français.

Question de proximité avec le citoyen qui peut juger sur place de son efficacité et de sa probité. On lira dans ce journal les bilans à mi-mandat des maires des Aravis que notre journaliste Anne-Marie Bossy a interviewés.

Une première constatation : la complication des tâches des maires qui doivent slalomer en permanence entre les lois décidées par les législateurs et qui se téléscopent parfois... Il en est ainsi de la loi NOTRe qui impose le transfert progressif des compétences des communes à l’intercommunalité – en l’occurence à la CCVT, la communauté des communes des vallées de Thônes –, en premier lieu celle du tourisme et la nouvelle loi Montagne qui a permis in extremis de faire une exception et de maintenir la compétence tourisme dans la sphère communale pour les stations touristiques. Comme le fait remarquer la voisine Catherine Jullien-Bèches, maire de Megève : «Tous nos énarques pensent aujourd’hui encore que la France est un plat pays et ne prennent pas en compte les spécificités de nos territoires.»

André Vittoz, maire de La Clusaz, qui vient de terminer le PLU après cinq ans d’études, peste contre la loi NOTRe : «Cette loi semble traduire une volonté de supprimer les communes sans nous le dire en face, c’est décourageant !»

Bruno Sonnier, maire de Manigod, qui doit faire face à l’énorme dette à laquelle la commune a été condamnée suite au changement de délégataire du domaine skiable, regrette que son service de l’eau «équilbré et qui fonctionne bien» soit intégré à l’intercommunalité : «C’est à ce genre de dossier que l’on commence à voir les conséquences de la loi NOTRe» et il conclut, pessimiste : «Certains maires de petites communes savent qu’ils seront les derniers.»

Quoi qu’il en soit, le transfert des compétences est engagé et André Perrillat-Amédé, maire du Grand-Bornand, pense que l’intercommunalité actuelle n’est qu’une étape avant peut-être même une fusion des communes et entrer dans la communauté d’agglomération d’Annecy et bénéficier d’une véritable force de frappe touristique autour de la complémentarité «Lac et Montagnes».

Quant à Pierre Recour, maire de Saint-Jean-de-Sixt, qui revendique pour sa commune le rôle de «Porte des Aravis» et compte sur le SIMA dont les bureaux sont installés sur la commune, il est optimiste et persuadé qu’«il est illusoire de croire que nous allons perdre notre identité en intégrant l’agglomération annécienne».

Claude Fouchier

 

 

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