Sommaire du journal N°26 - Juin/Juillet 2001
Chers lecteurs,
Est-ce un simple phénomène de mode ? Les "parcs aventure" – des parcours en haut des arbres – se développent à toute allure. Celui de Thônes, inauguré l'an dernier, vient de rouvrir ses portes et d'autres devraient suivre dans les Aravis. On en parle, en tout cas, dans les stations où l'on essaie de créer, l'été, de nouvelles activités – comme les vias ferratas – pour lutter contre la concurrence du littoral, qui se met, lui aussi, aux "parcs aventure"... Nous avions évoqué, d'un mot, dans notre dernier numéro, le problème, a priori paradoxal, de la pénurie d'eau dans les Aravis. La pression immobilière est telle que les sources actuelles ne suffisent plus. Ajoutez à cela les habitudes prises depuis des années. Persuadés que nos réserves d'eau étaient inépuisables, nous avons consommé sans modération : la consommation domestique a été multipliée par dix en cinquante ans et, surtout, on pompe à qui mieux mieux pour de gigantesques arrosages agricoles, souvent en plein soleil ! Cette eau "agricole" rejetée dans les nappes pollue les sources, ce qui a pour effet de rendre l'eau impropre à la consommation ou imbuvable tellement les traitements pour la rendre potable sont lourds. On achète donc de l'eau de source ou minérale – qu'on va chercher dans les nappes profondes –, au point que les Français sont devenus les premiers buveurs d'eau embouteillée au monde. Bref, on n'en sort pas ! Résultat, à La Clusaz, comme dans beaucoup d'autres endroits, on cherche le précieux liquide à quelques dizaines... ou quelques centaines de mètres de profondeur.
Est-ce un simple phénomène de mode ? Les "parcs aventure" – des parcours en haut des arbres – se développent à toute allure. Celui de Thônes, inauguré l'an dernier, vient de rouvrir ses portes et d'autres devraient suivre dans les Aravis. On en parle, en tout cas, dans les stations où l'on essaie de créer, l'été, de nouvelles activités – comme les vias ferratas – pour lutter contre la concurrence du littoral, qui se met, lui aussi, aux "parcs aventure"... Nous avions évoqué, d'un mot, dans notre dernier numéro, le problème, a priori paradoxal, de la pénurie d'eau dans les Aravis. La pression immobilière est telle que les sources actuelles ne suffisent plus. Ajoutez à cela les habitudes prises depuis des années. Persuadés que nos réserves d'eau étaient inépuisables, nous avons consommé sans modération : la consommation domestique a été multipliée par dix en cinquante ans et, surtout, on pompe à qui mieux mieux pour de gigantesques arrosages agricoles, souvent en plein soleil ! Cette eau "agricole" rejetée dans les nappes pollue les sources, ce qui a pour effet de rendre l'eau impropre à la consommation ou imbuvable tellement les traitements pour la rendre potable sont lourds. On achète donc de l'eau de source ou minérale – qu'on va chercher dans les nappes profondes –, au point que les Français sont devenus les premiers buveurs d'eau embouteillée au monde. Bref, on n'en sort pas ! Résultat, à La Clusaz, comme dans beaucoup d'autres endroits, on cherche le précieux liquide à quelques dizaines... ou quelques centaines de mètres de profondeur.
Aravis
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L'aventure d'arbre en arbre
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Tunnel du Mont-Blanc : La réouverture encore
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Sommet de la Roualle : Pierre Tardivel ouvre le couloir "Les jardins de Kathy"/Brève
La Clusaz
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Budget 2001 : Presbytère, protection du Nant, chalet d'alpage...
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«Trouver de nouvelles ressources en eau»
Le Grand-Bornand
Manigod
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Budget : 3 MF pour l'assainissement
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Glissement de terrain au-dessus du Fier/Brèves
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L'alpage communal est en service
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Carte d'hôte et Pass Loisirs
Portrait
Chronique juridique
Chronique de la montagne
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N°139 - Avril/Mai 2020
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Courrier des lecteurs
Faisant suite à l’ouverture de l’enquête publique concernant la révision partielle du schéma de cohérence territoriale (SCoT) sous l’égide de la Communauté de communes des vallées de Thônes, qui s’est déroulée du 7 décembre au 8 janvier, nous avons reçu un courrier de Madame Catherine Garrigue de Jouars-Pontchartrain (78) et résidente au Grand-Bornand. Il s’agit d’une lettre envoyée à la ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne.