Sommaire du journal N°29 - Décembre/Janvier 2001
Chers lecteurs,
Rouvrira, rouvrira pas ? Du début de l'été à la mi-septembre, puis à la fin de l'année, puis à la mi-janvier, la réouverture du tunnel du Mont-Blanc est sans cesse différée. On aurait pu sourire, en d'autres temps et si l'arrière-plan n'était aussi tragique, de tous ces atermoiements. Si la réouverture aux automobiles semble aujourd'hui acquise, on n'ose pas, en haut lieu, confirmer celle des camions. Il s'agit là d'un sujet qui fâche, comme on dit, et, à quelques semaines d'élections majeures dans notre pays, beaucoup pensent qu'il est urgent d'attendre. Il est évident que l'absence des camions a changé les façons de voir dans la vallée de Chamonix. On s'était habitué, tant bien que mal, à cette pollution. On s'est plus habitué encore au calme et à l'air pur retrouvés et on a davantage pris conscience du capital que représentait une nature sauvegardée. Cette prise de conscience a gagné les Aravis, préservés grâce à leur isolement loin des grands axes routiers, mais néanmoins traumatisés par la catastrophe survenue chez des voisins très proches. Les défenseurs de la nature qui se sentaient parfois isolés et souvent pris pour de doux rêveurs sont aujourd'hui mieux écoutés. Le travail considérable, et souvent bénévole, qu'ils déploient, comme, par exemple, celui d'Asters – Agir pour la sauvegarde des territoires et des espèces remarquables ou sensibles – (voir page 6) est davantage pris en considération.
Toute l'équipe du journal se joint à moi pour vous souhaiter une très bonne année 2002.
Rouvrira, rouvrira pas ? Du début de l'été à la mi-septembre, puis à la fin de l'année, puis à la mi-janvier, la réouverture du tunnel du Mont-Blanc est sans cesse différée. On aurait pu sourire, en d'autres temps et si l'arrière-plan n'était aussi tragique, de tous ces atermoiements. Si la réouverture aux automobiles semble aujourd'hui acquise, on n'ose pas, en haut lieu, confirmer celle des camions. Il s'agit là d'un sujet qui fâche, comme on dit, et, à quelques semaines d'élections majeures dans notre pays, beaucoup pensent qu'il est urgent d'attendre. Il est évident que l'absence des camions a changé les façons de voir dans la vallée de Chamonix. On s'était habitué, tant bien que mal, à cette pollution. On s'est plus habitué encore au calme et à l'air pur retrouvés et on a davantage pris conscience du capital que représentait une nature sauvegardée. Cette prise de conscience a gagné les Aravis, préservés grâce à leur isolement loin des grands axes routiers, mais néanmoins traumatisés par la catastrophe survenue chez des voisins très proches. Les défenseurs de la nature qui se sentaient parfois isolés et souvent pris pour de doux rêveurs sont aujourd'hui mieux écoutés. Le travail considérable, et souvent bénévole, qu'ils déploient, comme, par exemple, celui d'Asters – Agir pour la sauvegarde des territoires et des espèces remarquables ou sensibles – (voir page 6) est davantage pris en considération.
Toute l'équipe du journal se joint à moi pour vous souhaiter une très bonne année 2002.
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Courrier des lecteurs
Pierre Baugey, habitant du Grand-Bornand, moniteur de ski, ancien conseiller technique et sportif de la Jeunesse et des Sports, ancien conseiller municipal.