Sommaire du journal N°37 - Avril/Mai 2003
Chers lecteurs,
C'est assez méritoire pour être noté, les élus du Grand-Bornand et de La Clusaz ont décidé de ne pas augmenter les taxes locales. Seul Manigod, qui doit construire un nouveau groupe scolaire, les augmente de 3%, ce qui est, somme toute, raisonnable. Les plus gros investissements restent évidemment liés au
tourisme mais les communes des Aravis n'en oublient pas pour autant l'agriculture centrée sur une mono-production, le reblochon fermier. C'est ainsi que l'une des plus grosses dépenses à La Clusaz sera consacrée à la réhabilitation de l'alpage des Aravis. On lira, à ce sujet, notre enquête sur la cohabitation
compliquée entre tourisme et agriculture. Compliquée mais essentielle quand on sait que le chiffre d'affaires du reblochon équivaut à celui des remontées mécaniques du Grand-Bornand et de La Clusaz !
Les Aravis représentent d'ailleurs le cas unique ou presque de stations touristiques ayant su conserver une agriculture traditionnelle. Le Grand-Bornand est, en France, la station qui compte le plus d'agriculteurs. Il est évident que cet équilibre entre tourisme et agriculture, qui est l'un des attraits particuliers des stations des Aravis, reste précaire. La pression foncière est telle que le développement immobilier lié au tourisme a déjà fait disparaître la majeure partie des terres agricoles en vallée. C'est pourquoi seules les collectivités et institutions, communes, communauté de communes, département, région, État, Safer etc. ont les moyens de se porter acquéreurs de ces pâturages d'altitude et éviter ainsi que l'immobilier touristique ne fasse disparaître... le reblochon.
C'est assez méritoire pour être noté, les élus du Grand-Bornand et de La Clusaz ont décidé de ne pas augmenter les taxes locales. Seul Manigod, qui doit construire un nouveau groupe scolaire, les augmente de 3%, ce qui est, somme toute, raisonnable. Les plus gros investissements restent évidemment liés au
tourisme mais les communes des Aravis n'en oublient pas pour autant l'agriculture centrée sur une mono-production, le reblochon fermier. C'est ainsi que l'une des plus grosses dépenses à La Clusaz sera consacrée à la réhabilitation de l'alpage des Aravis. On lira, à ce sujet, notre enquête sur la cohabitation
compliquée entre tourisme et agriculture. Compliquée mais essentielle quand on sait que le chiffre d'affaires du reblochon équivaut à celui des remontées mécaniques du Grand-Bornand et de La Clusaz !
Les Aravis représentent d'ailleurs le cas unique ou presque de stations touristiques ayant su conserver une agriculture traditionnelle. Le Grand-Bornand est, en France, la station qui compte le plus d'agriculteurs. Il est évident que cet équilibre entre tourisme et agriculture, qui est l'un des attraits particuliers des stations des Aravis, reste précaire. La pression foncière est telle que le développement immobilier lié au tourisme a déjà fait disparaître la majeure partie des terres agricoles en vallée. C'est pourquoi seules les collectivités et institutions, communes, communauté de communes, département, région, État, Safer etc. ont les moyens de se porter acquéreurs de ces pâturages d'altitude et éviter ainsi que l'immobilier touristique ne fasse disparaître... le reblochon.
Aravis
Haute-Savoie
La Clusaz
- Bonne saison pour le nouvel Espace nordique
- Office du tourisme : nouveau directeur, nouvelle stratégie
- Les rives du Nant plus sûres
- Un budget stable
Le Grand-Bornand
Manigod
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Courrier des lecteurs
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